En. "Ouissem Moalla (born in Stockholm in 1990) works on the relationship between the collective imaginary and language. His artistic projects are based on the history of sensibilities and mentalities in a variety of spatial and temporal contexts. He questions psychological relationships to the environment, to materials, to forms, to time and more generally, to the various components of the living world.

His work parallels the performative act and ritualization of the production process through imaginary languages. He summons up the body, materials and movement in space using

heterogeneous components."

 

 

Fr. "Ouissem Moalla (né à Stockholm en 1990) travaille sur les relations entre imaginaire collectif et langage. Ses projets artistiques s'appuient sur l'histoire des sensibilités et des mentalités dans des contextes spatiaux et temporels variés. Il questionne les relations psychologiques à l'environnement, aux matières, aux formes, au temps et plus généralement aux divers composants du vivant. 

Son œuvre met en parallèle acte performatif et ritualisation dans le processus de production au travers de langages imaginaires. Il convoque à la fois le corps, les matériaux et le mouvement dans l’espace à partir de composantes hétéroclites."

Poetry : ZAPOÏ

C’est fœtus que sortis de ma génitrice j’ai crié : Zapoï ! 

 Zapoï consommant cette vie cul sec a l’instar de ceux qui sirotent

 ivre totalement ! Und  Tanzen : Tanzen ! Tanzen !

Tanzen ! Comme s’il y en avait d’autres. 

Zapoï avec rigueur ! Sans en laisser une seule goutte !

Avec violence et élégance ; Un Brasier de zuperbes uppercuts !

Zapoï vacillant avec la force d’un cyclone, rebondis ma course

Sur musique des doigts qui craquent à l’impact de mon crochet.

Zapoï appuis pour pléthore de droites qui partent  tel un torrent

Et mes phalanges lâches qui hachent le vent

Et ces vieilles vanités qui s’envolent.

Zapoï  est ce classe éclat souriant sans cesse, ne connaissant soleil ni sommeil

Frénésie sans question qui se précipite avec jouissance six pieds sous terre

Zapoï sans pause avant que  la mort s’impose comme seul repos.

 

2015

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